La production de pétrole qui débuta en 1922 au Venezuela contribua à
faire de ce pays, le plus riche des états latino-américain.
Les champs pétrolifères sont situés au nord-ouest, dans la région du lac maracaïbo.
La ville de Maracaïbo, capitale du pétrole s'élève près de la passe maritime du "lac"
qui donne sur le golfe de venezuela baigné par la mer des Antilles. Maracaïbo abrite une population composite; cadres des
entreprises pétrolières, marchands de bétail, hommes d'affaires, négociants et quelques Guajiros
qui font partie des derniers indiens de la péninsule.
La péninsule de Guajira est une région quasiment déserte. La frontière Colombienne la scinde en deux, mais
les Guajiros ne s'en préoccupent pas ! Ils élèvent des chèvres ou quelques têtes de bétail.
Au sud-est de Maracaïbo vivent les indiens Matilones alors qu'au nord, en bordure du golfe sont installés les Paraujanos
qui logent dans des huttes sur pilotis (les mêmes que celles que Vespucci vit en arrivant).
Les problèmes venezueliens viennent du pétrole. Au départ, l'exploitation de l'or noir était entre les
mains des grandes compagnies Américaines et Britanniques. Le personnel n'était pas local et les profils s'échappaient
du pays. En 1976, le Venezuela nationalisa l'industrie pétrolifère. Il s'ensuivit un boom économique et le gouvernement
engagea de gros investissements dans les secteurs agricoles, des transports et dans la construction. Pour faire face au coût des projets
envisagés, l'état emprunta à grande échelle.
Les dépenses incontrôlées et la mauvaise gestion des administrations entraînèrent une crise financière grave.
Mi-1980, la dette nationale du Venezuela s'élevait à + de 34 millions de dollars. Bien que le pétrole assure 75% des revenus
du pays, il ne procurait que 3% d'emplois à la population à la fin des années 80. Ce rapide exposé laisse entrevoir
une partie des raisons qui font que le Venezuela, pays riche de ressources, n'offre qu'à une partie de sa population de quoi s'assurer
des revenus suffisants pour ne pas basculer sous le seuil de pauvreté...